Retour aux sources

Un docu-fiction sonore réalisé avec les habitants du quartier de Celleneuve

Au départ, c’est une rumeur qui se diffuse dans le quartier.  Il y aurait de l’eau sous nos pieds, une rivière souterraine, un cours d’eau qu'il y a bien longtemps on pouvait emprunter en barque. Au fil de l'enquête, l'information se vérifie. Sous Celleneuve, coule une rivière, une source.”

 

Retour aux sources est une réalisation collaborative au long cours, une fabrication à plusieurs oreilles. Ce projet propose à différents groupes d'habitants de mener une enquête sur le quartier. Une rumeur court, il y aurait une rivière souterraine à Celleneuve. Accompagnés par Elise Dejy et Manon Millon, intervenantes éducatives radio de l'association Oaqadi, les différents groupes d'habitants vont mener l'enquête, vérifier l'information, interviewer des habitants et/ou des experts et écrire des témoignages.

Des écolier.e.s, des jeunes, des adultes apprenants le français, des habitants présents le vendredi à l'épicerie solidaire l' Esperluette, le comité de quartier, des usagers des associations socio-culturelles du quartier    (Odette Louise, Essor Savoir et Partage, Anim'aidants34) vont réaliser au fur et à mesure des ateliers animés par Oaqadi : des reportages, des interviews, des récit/témoignages, des créations sonores. Chaque fragment sonore réalisé en atelier deviendra une pièce du puzzle radiophonique.

Le sujet de la rumeur permet de dévier du documentaire traditionnel et de tendre à un objet sonore créatif avec des passages dans la fiction : “Quel est l'envers de Celleneuve ? Que se passe t'il dessous ?”. Tout en développant une conscience écologique quant aux enjeux de l'eau dans l'espace urbain. Ces différents fragments seront reliés par une trame narrative commune et un habillage sonore imaginé avec des participants de Cellaradio.

Les différentes parties auront leur force et leur identité reliée au montage par des charnières narratives, imaginées en ateliers d’écriture (jeu d’écriture : phrases à compléter, “téléphone arabe” détourné, textes ou chansons), pour permettre d'entrer et de sortir des séquences et ainsi de circuler dans le quartier. D’une rencontre à une autre : un sourcier, un géologue, un plombier, une masseuse énergéticienne, un égoutier, un employé à la régie des eaux, un gardien, la vieille dame de l'église qui connaît le souterrain… On passe du fantasme à la réalité. On poursuit une chimère, un fantôme pour ensuite revenir au réel de l’enquête, à la source de l’information, dans un chassé-croisé où chaque rencontre apporte une pièce à ce puzzle radiophonique.